À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, l’opposant politique Martin Fayulu a prononcé un discours empreint de gravité, mais surtout d’espérance. À travers ses mots, il a lancé un vibrant appel à l’unité nationale et au dépassement des égoïsmes politiques pour bâtir un Congo fort et réconcilié.
« Le Congo peut se relever. Et il se relèvera si, et seulement si, nous choisissons de mettre le pays au-dessus de nos querelles. Comme le proclame notre hymne : ‘Par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant, dans la paix’. Ce moment exige un sursaut. Il est temps de répondre à l’appel de la patrie, pas à celui des intérêts égoïstes. »
Un message d’unité dans un contexte troublé
Ce message intervient alors que la RDC est confrontée à de multiples défis : conflits persistants dans l’Est du pays, crise de confiance envers les institutions, corruption, insécurité économique et tensions postélectorales. Pour Martin Fayulu, la seule voie vers la renaissance passe par la mise en commun des énergies nationales et l’abandon des querelles partisanes.
En évoquant l’hymne national, l’ancien candidat à la présidentielle veut raviver le patriotisme collectif et recentrer le débat public sur l’essentiel : le relèvement de la nation congolaise. Il invite les Congolais à un “sursaut moral et politique”, face à ce qu’il considère comme une perte de repères.
Un plaidoyer pour la patrie au-dessus des ambitions personnelles
Le ton du discours tranche avec les discours électoralistes. Ici, Fayulu ne parle pas en tant que candidat, mais en tant que citoyen interpellant la conscience nationale. Il ne s'agit plus de conquérir le pouvoir, mais de restaurer le socle républicain : la paix, le travail, et l’amour de la patrie.
Son appel vise autant les dirigeants actuels que l’opposition. « Ce moment exige un sursaut », martèle-t-il, soulignant l’urgence d’une prise de conscience collective.
Un 30 Juin de réflexion plutôt que de célébration
Dans ce discours sobre mais puissant, Martin Fayulu a choisi la voie du rassemblement et de la responsabilité. À contre-courant des discours festifs, il a préféré sonner l’alerte : le Congo n’ira mieux que si chacun accepte de servir le pays au lieu de se servir.
En cette journée de commémoration, son message restera gravé comme un appel à l’élévation de l’esprit patriotique, à un moment où l’histoire semble réclamer des actes bien plus que des paroles.
La Rédaction