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La République démocratique du Congo risque de voir ses représentants absents des prochaines compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF). À quelques semaines du coup d’envoi de la saison continentale, l’incertitude demeure quant à la participation des clubs congolais, faute de résolution des problèmes administratifs et organisationnels au sein de la Fédération congolaise de football association (FECOFA).
Constant Omari pointe les « erreurs du passé »
Invité à s’exprimer sur cette situation préoccupante, l’ancien président de la FECOFA, Constant Omari Selemani, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, la crise actuelle découle directement « des actes posés par le passé » et d’un manque d’anticipation dans la gestion du football national.
« Si j’étais encore à la tête de l’instance, cette situation aurait été rapidement réglée », a-t-il déclaré, regrettant l’image ternie du football congolais sur la scène africaine.
Clubs et joueurs dans le flou
Les clubs engagés, notamment l’AS Vita Club, le TP Mazembe, ainsi que d’autres formations qualifiées à l’issue des compétitions nationales, se retrouvent dans une incertitude totale. Les joueurs, qui espéraient se mesurer aux grandes équipes du continent, pourraient être privés d’une vitrine sportive et financière importante.
Une lourde conséquence pour le football congolais
Cette situation met en danger non seulement la réputation de la RDC au sein de la CAF, mais aussi le développement du football local. Une non-participation priverait les clubs des revenus liés aux compétitions interclubs et réduirait considérablement la visibilité des talents congolais sur le marché international.
En attendant une clarification officielle de la FECOFA et de la CAF, le doute demeure. Entre regrets, frustration et attentes, le football congolais traverse une nouvelle zone de turbulence.
JNC
