TANGANYIKA | KALEMIE – L’insécurité à son paroxysme : une nuit de terreur et cinq maisons cambriolées

La ville de KALEMIE sombre de plus en plus dans une spirale de violence. Dans la nuit du lundi 1er septembre 2025, cinq habitations ont été la cible d’un cambriolage brutal mené par des hommes armés de fusils de guerre et de machettes. Les faits se sont déroulés après minuit, semant une panique généralisée dans les quartiers concernés.

Des détonations ont déchiré le silence de la nuit, réveillant les familles dans une ambiance de terreur indescriptible. Selon des témoins, les assaillants ont agi en toute impunité, repartant avec un butin composé d’argent liquide et de biens de valeur, dont l’estimation reste à établir.

KALEMIE : une ville sous pression

Cette attaque n’est que la dernière d’une série d’événements tragiques. Il y a quelques jours à peine, un couple a été violemment agressé dans la commune de LUKUGA. La femme, atrocement mutilée à l’oreille, et son mari, grièvement blessé au visage, ont dû être hospitalisés d’urgence.

À cela s’ajoute l’attaque meurtrière d’un poste de transfert d’argent de la société SOFICOM, où un policier a perdu la vie, abattu en plein service.

Un appel urgent aux autorités

L’exaspération des habitants atteint son comble. Dans plusieurs quartiers, des cris de colère fusent contre l’inaction des autorités. Les résidents réclament une riposte immédiate, structurée et durable contre le banditisme urbain, devenu presque quotidien dans certaines zones de KALEMIE.

Les citoyens appellent les forces de l’ordre à assumer pleinement leur mission de protection des personnes et des biens, et demandent au gouvernement provincial de Tanganyika de sortir de son silence.

Kalemie étouffe. Et la population n’attend plus que des actes. 

Ildephonse WILONDJA