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Trois femmes ont été victimes de viol, parmi lesquelles une jeune fille mineure et une femme récemment opérée par césarienne. La brutalité des agresseurs ne s’est pas arrêtée là : deux hommes et un garçon ont également été grièvement blessés lors de ces attaques nocturnes.
Le chef de rue, contacté sur place, a confirmé les faits.
«C’était la panique totale. Les assaillants étaient lourdement armés. Ils ont brisé les portes, terrorisé les familles, violé les femmes… C’est inacceptable.»
La situation a semé la stupeur dans ce quartier réputé calme et résidentiel. Les habitants, encore sous le choc, dénoncent l’absence de sécurité et le manque de patrouilles policières dans la zone, malgré les signalements répétés de mouvements suspects ces dernières semaines.
Les familles des victimes réclament justice et une prise en charge urgente, tant médicale que psychologique, pour les personnes affectées. Elles demandent également l’ouverture d’une enquête sérieuse et rapide pour identifier et arrêter les auteurs de ces crimes.
Ce drame relance le débat sur l’insécurité grandissante dans certains quartiers de KINSHASA, notamment dans les communes périphériques, où les interventions des forces de l’ordre restent sporadiques et peu efficaces.
Appel à l’action
Les organisations de défense des droits humains, ainsi que les autorités municipales et nationales, sont appelées à agir sans délai pour restaurer l’ordre, protéger les populations, et surtout garantir que de tels actes ne restent pas impunis.
Ali Haddad
