Une scène d’une rare violence a bouleversé la commune de Kisenso dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet. Des hommes armés ont fait irruption dans un centre de santé situé sur l’avenue Ngoyulu, provoquant panique et indignation au sein de la population locale.
Selon plusieurs témoins sur place, les assaillants ont opéré en toute tranquillité, dérobant plusieurs téléphones portables appartenant aux malades et au personnel médical. Mais plus grave encore, ils ont également enlevé un bébé nouveau-né, dont la mère venait à peine d’accoucher.
« Où va ce pays ? Même les centres de santé ne sont plus épargnés… », s’est exclamé un habitant du quartier, visiblement choqué.
Une insécurité qui s’aggrave
Cet acte jugé insolite et profondément inquiétant vient s’ajouter à une série d’incidents qui illustrent la dégradation du climat sécuritaire dans certaines communes de Kinshasa. Longtemps considérés comme des espaces de soin et de réconfort, les centres de santé deviennent désormais des cibles pour des bandits de plus en plus audacieux.
Les autorités locales n’ont pas encore communiqué officiellement sur les circonstances précises de l’attaque, ni sur les mesures prises pour retrouver le nourrisson enlevé. Une enquête aurait été ouverte, selon certaines sources proches de la police.
La population réclame des mesures urgentes
Face à cet acte dramatique, les voix s’élèvent pour demander un renforcement de la sécurité dans les structures sanitaires et les quartiers vulnérables. Pour de nombreux habitants, il est urgent que les autorités passent à l’action.
« Il ne s’agit plus seulement de vols, mais d’actes inhumains. Enlever un bébé dans un centre de santé, c’est franchir toutes les limites », a déclaré une femme rencontrée non loin des lieux du drame.
Une affaire à suivre de près
La disparition de ce nouveau-né suscite une vive émotion. Les habitants de Kisenso espèrent une mobilisation rapide des services de sécurité pour retrouver l’enfant sain et sauf et traduire les coupables en justice.
Ali Haddad