Alors que des milliers de finalistes congolais entament l’Examen d’État, une voix citoyenne s’élève pour briser le silence autour d’une pratique devenue presque « normale ».
YAM, signant une lettre ouverte poignante adressée à la Ministre de l’Éducation nationale, dénonce :
«Ce matin encore, il nous a fallu remettre à chacun d’eux une moyenne de 5 000 CDF… non pas pour des fournitures, mais pour répondre à une exigence officieuse, qualifiée par les chefs de centre eux-mêmes "d’encouragement".»
L’auteur pointe du doigt une forme de corruption subtile, enracinée dans les habitudes du système :
«Cette obligation non écrite… instille dans nos écoles les prémices d’une culture de compromission.»
Dans cet appel citoyen, YAM exhorte le ministère à agir :
«Il est encore temps de rompre avec ces habitudes. Il est temps de restaurer l’éthique au cœur de l’école congolaise.»
Entre indignation et espoir, ce cri d’alarme relance le débat sur la moralisation du système éducatif en RDC. La balle est désormais dans le camp de l’État.
Fatshi BWANGA