%20(1)%20(2).png)
Elles ont réussi un nouveau joli coup de filet dans les réseaux malfrats. Huit membres présumés ont été interpellés et présentés au gouverneur Christian KITUNGWA avec leur butin de vol vendredi 25 juillet. L'opération a abouti à la saisie d'un fusil de guerre type AK47 et des produits psychotropes interdits à la vente.
Parmi ces produits aux effets hallucinogènes, une grosse boule de cannabis séché soigneusement emballée dans un sachet. Preuve que les suspects étaient spécialisés non seulement dans les braquages, meurtres et prises d'otage, mais aussi dans le trafic de drogue.
Selon l'information, certains de ces présumés braqueurs sont longtemps restés hyperactifs sur un axe vital situé entre 85 et 100 Kms de KALEMIE centre près du village SANGO MUNTOSHA vers le territoire de NYUNZU.
Leur encrage en cette partie a sensiblement perturbé le ravitaillement en produits essentiel dans le coin. Les habitants toujours confrontés à la terreur suite aux attaques meurtrières fréquentes,aux vols et aux enlèvements. Le gouverneur en quête de pacification totale des zones troubles, pense que cette capture aidera à améliorer la situation sur terrain.
«La sécurité c'est comme une pathologie quand on commence à administrer les médicaments ce n'est pas aussitôt qu'on est soigné. Il y a toujours une période pour recouvrir sa santé, et c'est la phase où nous sommes dans la province du TANGANYIKA», indique le numéro un provincial, près à poursuivre la traque dans tous les foyers criminogènes.
Christian KITUNGWA a salué des efforts coordonnés entre la police et l'armée qui se sont illustrées de plus belle manière, en mettant hors circuit ces «bandits».
Selon lui, l'engrenage de la guerre civile dans la région de KIVU suscitant l'exode massif de sa population, alimente du banditisme accru au TANGANYIKA.
Dans le lot de suspects, figurent quelques ressortissants du SUD-KIVU voisin qui ont fraîchement rallié KALEMIE. Les suspects seront bientôt sur les bancs de la justice pour confronter leur juge dans un procès équilibrée.
Christian KITUNGWA ouvre le front contre la criminalité, et exige des sanctions exemplaires sur les coupables.
«Je demande au procureur de mettre en marche les mécanismes pour punir ces personnes conformément à la loi. Ils ne doivent pas être libérés aussitôt arrêtés... le travail est fait par les services de sécurité, j'aimerai qu'à votre tour vous puissiez nous aider», a déclaré le chef de l'exécutif faisant clairement allusion au phénomène décrié concernant les personnes reconnues coupables, mais qui n'arrivent même pas à purger la moitié leurs peines.
Une réalité qui contribue à l'effondrement de la confiance des citoyens en la justice, faisant grimper le taux des vindictes populaires.
Ildephonse WILONDJA
