Une décision émanant du Ministère de l’Éducation et de la Nouvelle Citoyenneté en République Démocratique du Congo exige que toutes les filles enceintes soient maintenues dans leurs établissements scolaires, quel que soit leur état de grossesse.
Cette mesure, applicable à toutes les écoles sans exception, vise à garantir l’accès à l’éducation pour toutes les filles, sans discrimination liée à la maternité précoce.
Selon une note officielle signée par le Secrétaire général adjoint du ministère, toute école qui refusera de se conformer à cette directive s’exposera à des sanctions administratives.
La décision suscite de nombreuses réactions, notamment du fait que la majorité des élèves concernées en cycle secondaire sont mineures. Si certains saluent une politique inclusive qui protège le droit à l’éducation, d'autres s’interrogent sur les implications sociales et morales d’une telle mesure dans un système éducatif déjà fragile.
Le ministère insiste toutefois sur l’aspect non-discriminatoire de cette politique, rappelant que la grossesse ne doit pas être un motif d’exclusion scolaire.
Leroi SUMAIDI