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Cette rencontre marque un signal fort : la Belgique entend replacer le conflit congolais au cœur des priorités de l’agenda européen, dans un contexte où l’Est du pays reste ravagé par les violences des groupes armés, notamment l’AFC/M23.
«La Belgique reste extrêmement préoccupée par les atrocités qui se déroulent dans l'Est du Congo», a déclaré M. PRÉVOT.
Il a salué les efforts engagés par les médiateurs américains et qataris à travers le processus de Doha, mais s’inquiète du fossé grandissant entre les accords de paix signés et la réalité sanglante sur le terrain.
«Le mois qui s'est écoulé depuis la signature est probablement l'un des plus meurtriers», a-t-il déploré.
Le Vice-Premier ministre belge a réaffirmé l’engagement de son pays et de l’Union européenne à soutenir la RDC dans sa quête de paix, appelant à une réaction diplomatique plus énergique et cohérente de la communauté internationale.
Cette visite pourrait marquer un tournant dans la mobilisation européenne autour de la crise sécuritaire congolaise, trop souvent reléguée au second plan.
Rédaction
