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Au lendemain de l’annonce de la composition du gouvernement SUMINWA 2, l’opposante et ambassadrice Francine MUYUMBA a ravivé, dimanche, la controverse sur la nationalité des responsables politiques congolais.
Dans une déclaration sans détour, elle affirme, comme plusieurs observateurs, que «la majorité des dirigeants congolais sont en réalité des étrangers», allant jusqu’à prédire que « après 2028, ils retourneront dans leurs pays».
Francine Muyumba dénonce par ailleurs un double discours : «Ces mêmes responsables n’hésitent pourtant pas à accuser de vrais Congolais d’être des étrangers», s’indigne-t-elle.
Elle pointe aussi la passivité des représentations diplomatiques présentes à KINSHASA :
« Les ambassades connaissent parfaitement cette vérité, mais beaucoup préfèrent se taire, se rendant ainsi complices des violations des lois congolaises. Pourtant, la Constitution ne l’autorise pas».
Ce rappel renvoie directement à l’article 10 de la Constitution de la RDC, qui stipule que la nationalité congolaise est «une et exclusive» et qu’elle ne peut être détenue concurremment avec une autre. Une disposition qui, selon l’opposante, est bafouée par de nombreux mandataires et ministres en poste, accusés de posséder une double nationalité.
Rédaction
