Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme face à la recrudescence des attaques coordonnées de la coalition AFC/M23 et de ses alliés, dans les provinces du NORD-KIVU et du SUD-KIVU.
Dans un communiqué officiel n°24, signé par le général-major Sylvain EKENGE BOMUSA EFOMI, les FARDC dénoncent de multiples assauts perpétrés contre leurs positions, en violation manifeste des accords de cessez-le-feu et des engagements de paix de Doha.
Au Nord-Kivu, la position navale de MUSENDA, située sur les rives du lac Édouard en territoire de LUBERO, a été attaquée le 11 août.
Au Sud-Kivu, les zones de MULAMBA (WALUNGU), LUWINDA et MUHUZI (MWENGA), GAHURUZA/CHIMBULUNGU (WALUNGU), NZIBIRA Centre, KANKINDA et NYAMARHEGE (WALUNGU) ont toutes été visées entre le 12 et 18 août.
Ces attaques répétées, souligne la FARDC, visent à saboter les efforts de paix en cours et à déstabiliser l’est du pays, au mépris total des médiations américaines et qataries.
Face à ces violations, l’armée congolaise prépare une riposte ferme, affirmant qu’elle ne restera plus spectatrice face aux provocations qui mettent en danger la vie des civils.
Les FARDC appellent aussi les garants du processus de paix à assumer leur rôle face à cette escalade.
La situation sécuritaire à l'Est reste donc plus que jamais explosive.
Rédaction