La Ligue de Karaté-do du TANGANYIKA (LIKATANG) sort de son silence et monte au créneau. Dans un message aussi franc que réconfortant, le président de cette structure, Prof. Dr. Jean KILONGOZI SI UMBA, a pris fermement position contre les mesures prises par le ministre des Sports à l’encontre de Me Freddy L’a KOMBO, président de la Fédération de Karaté-do du Congo (FEKACO). Une posture courageuse à contre-courant de l’attentisme général observé dans le monde du karaté congolais.
C’est avec « circonspection » que la Ligue dit avoir appris l’interdiction faite à Me Freddy L’a KOMBO de toute activité sportive nationale. Mais au lieu de se terrer dans le mutisme, elle choisit la voie du soutien actif, appelant à une mobilisation générale en faveur de celui qu’elle considère comme un «leader avéré».
Le message énumère trois recommandations fortes :
1. Un recours suspensif introduit respectueusement par le Bureau Exécutif de la FEKACO auprès du Ministre ;
2. Un rétablissement rapide du climat de confiance entre la Fédération et le ministère, avec l'appui de toutes les bonnes volontés ;
3. Un plaidoyer collectif de toutes les Ligues provinciales en faveur de la reconsidération de la décision ministérielle.
Un silence devenu pesant
Le ton devient plus critique lorsque le président KILONGOZI regrette le mutisme ambiant dans les instances du karaté : «Le silence est presque devenu une tradition dans ce groupe». Une pique adressée à ceux qui, malgré la gravité de la situation, évitent de se prononcer.
Un appel à la loyauté
La Ligue du TANGANYIKA ne se contente pas de dénoncer, elle appelle à l’unité, à la loyauté, et à l’action responsable.
Pour elle, Freddy L’a KOMBO mérite le soutien de ceux qu’il défend au quotidien.
Il est clair que le Tanganyika a pris la vaillante décision de parler.
Reste à savoir si d'autres ligues oseront briser le silence.
Fatshi BWANGA