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Le phénomène s'intensifie et prend des propositions très alarmantes dans la localité d'ANKORO à MANONO. Dans ce coin du pays, la psychose des pachydermes hante les habitants qui réduisent leurs déplacements dans la peur de croiser le chemin de ces animaux en errance et ainsi faire objet d'attaque.
Pour combler leurs besoins alimentaires, les les champs deviennent le garde- manger des ces mammifères particulièrement vorace .Ce problème met en évidence l'urgence de trouver des solutions durables à la crise de cohabitation avec la faune sauvage.
Lundi 11 août, la problématique de la coexistence entre la faune et les communautés villageoises était au cœur des échanges entre l'autorité provincial Christian KITUNGWA MUTEBA, le conservateur en chef de l'aire protégée de KABOBO, Bertin TUMUNA KESE et WILONDJA KITAMYA Benjamin responsable de l'ONG WCS ( World life Conservation Société), un partenaire clé de la réserve de KABOBO. Lors de la tripartite, un petit tour d'horizon a été fait sur les enjeux de la crise en cours. Des informations nécessaires à la compréhension du problème ont été fournies au gouverneur.
Le contrôle des ressources
Les éléphants et les communautés se disputent le contrôle des espaces vitaux d'ANKORO, dans le secteur de KAMALONDO. Jusque là deux personnes ont déjà été tuées par les éléphants en divagation cette année.Ce qui fait un total de dix âmes péries en l'espace de six ans. Sur place , la population déplore la destruction des vastes étendues des cultures agricoles par les troupeaux des pachydermes. Leurs présences dans les zones peuplées constitue une menace sérieuse à la survie du genre humain. La population fustige aussi l'absence de mécanisme d'indemnisation pour les pertes subies. Les autorités et les agents forestiers sont accusés du laxisme dans cette situation qui aggrave leurs conditions.
D'un ton ferme Christian KITUNGWA exige à ses invités des actions concrètes et immédiates pour protéger les vies dans les agglomérations rurales, rassurant qu'aucune légèreté dans la gestion de ce problème ne sera tolérée.
Ildephonse WILONDJA
