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Marchés désertés, pharmacies fermées, radios et télévisions à l’arrêt… c’est une ville figée par la peur qui s’est réveillée ce jour-là. En cause : un groupuscule de jeunes désœuvrés, à l’origine incertaine, qui ont semé la panique en promettant le chaos aux commerçants et en scandant des chants violents dans le centre névralgique de la cité.
Face à la menace, les autorités ont rapidement réagi. Un important dispositif sécuritaire a été déployé, avec des coups de feu de sommation tirés pour disperser les fauteurs de troubles. Des patrouilles policières ont ensuite été positionnées à des points stratégiques, empêchant l’escalade vers des scènes de pillages ou de violences.
MANONO, souvent confrontée à des cas récurrents de vols, raquettes et agressions, semble avoir échappé de peu à une nouvelle flambée de violences. Les habitants, encore sous le choc, appellent à un renforcement durable de la sécurité.
Ildephonse WILONDJA
