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Les rafales de vent plus intenses qui soufflent sur la ville portuaire ces jours-ci sont à la base de paralysie dans la fourniture en eau, selon des sources proches.
Le service de distribution «REGIDESO» connait d'énormes difficultés au niveau de la zone de captage de cette ressource plus précieuse.
Les ménages déjà éprouvés par cette réalité affluent en masse au lac et aux cours d'eau pour s'approvisionner en cette denrée qui leur sert à l'usage domestique seulement, car elle n'est pas potable, donc impropre à la consommation.
Au niveau de point d'accès, aucun site de chloration n'est visible pour purifier cette matière. La population, des quartiers touchés avec acuité par la pénurie d'eau potable, redoute le risque d'augmentation d'infection et des maladies.
Chaque matin, les habitants se réveillent au rythme de vacarmes des bidons des personnes qui accourent au lac et à la rivière pour chercher l'or bleu. Si cette situation fait grincer les dents à la population, les pousseurs de vélo, eux, profitent de cette réalité pour générer des gains.
Ils monnaient leurs services auprès des ménages nécessiteux qui déboursent entre 500 et 700 FC le bidon de 32 litres.
En effet, depuis longtemps à KALEMIE, le taux d'accès à l'eau potable demeure faible. plusieurs maisons ne sont pas raccordées au circuit hydraulique de la ville. Les habitants des quartiers périphériques et ceux des agglomérations rurales consomment de l'eau parfois colorée et boueuse puisée quelques fois dans des marigots, infectée par des bactéries.
Dans le souci d'inclusion de l'ensemble de la population à l'accès à l'eau potable, Julie NGUNGWA MWAYUMA, gouverneure honoraire de la province du TANGANYIKA avait initié et lancé le 1er octobre 2022 un projet de réalisation de 12 bornes fontaines pour desservir les trois communes de la ville de KALEMIE.
Aujourd'hui, ce projet reste l'ombre de lui-même.
Ildephonse WILONDJA
