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Un double meurtre collectif de voleurs présumés a été rapporté par la société civile dans la commune de la LUKUGA. Un suspect a été intercepté sur l'avenue MUKUKU par une foule en furie qui l'a lynché et incendié. Un autre a été lapidé à mort puis brûlé sans procès, par un groupe surexcité sur l'avenue SYNPHO.
La justice de la rue gronde, le phénomène prospère bien qu'illégal. Certains déclarent qu'il s'agit d'une légitime défense face aux individus dangereux qui s'attaquent à leurs domiciles. Le maire de la ville David MUKEBA MBOMBO a rappelé le caractère illicite de la vindicte populaire et réitéré les vœux de référer tout suspect appréhendé auprès des autorités judiciaires.
En outre, plusieurs sources y compris les acteurs locaux de la société civile ont fait état des coups de feu nourris, la même nuit de dimanche à lundi sur avenue SALUMU dans la commune de la LUKUGA. Des intrus en treillis, armés de fusils d'assaut, se sont introduits par effraction dans la maison d'un tiers où ils ont emporté des biens de valeur et de l'argent liquide, sans qu'aucun montant ne soit révélé.
L'opération a été marquée par les menaces de mort à l'endroit des victimes et le passage à tabac. Une femme avec un visage tuméfié est en état de choc. Les cambrioleurs, voulant savoir où se cache son époux, l'ont violemment frappée.
La nouvelle dynamique de la société civile, CHUNVI YA CONGO, par la voix de son vice-président ISSA Chirac, pointe le manque de réactivité de la police face à une agression armée. Il indique que l'incident s'est déroulée à quelques encablures d'un sous-commissariat de la police, mais les voleurs se sont tirés de là en toute impunité, après avoir commis les actes délictueux.
La police est demandée de se montrer assez dissuasives dans la lutte contre le fléau de cambriolage devenu exponentiel en milieu urbain et périurbain de KALEMIE.
L'hôtel de ville qui ne confirme pas les faits préconise diligenter une enquête.
Ildephonse WILONDJA
