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Lors de l’audience du 23 avril dernier, le procureur général a requis une peine de 10 ans de travaux forcés et de servitude pénale à l’encontre de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, assortie de 10 ans d’inéligibilité. Il est accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars destinés à ce projet phare du gouvernement de l’époque.
Deux autres personnalités sont également dans le viseur de la justice. Déogratias Mutombo, ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo, risque 5 ans d’inéligibilité, tandis que Christo Grobler Stephanus, homme d’affaires sud-africain impliqué dans la gestion du projet, pourrait être définitivement expulsé du territoire congolais, selon les réquisitions du ministère public.
Ce verdict est scruté de près par l’opinion publique et les observateurs, tant pour ses conséquences judiciaires que pour ses impacts politiques, notamment à l’approche des prochaines échéances électorales. Il pourrait constituer un signal fort dans la lutte contre la corruption au sommet de l’État.
Ali Haddad 8
