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Le dernier arrêté de nomination des professeurs associés est édifiant : un simple assistant de l’Université de LODJA a été promu professeur sans aucune base légale ni mérite scientifique. Ce cas n’est pas isolé. Il illustre une dérive généralisée où l’argent supplante la compétence, où les réseaux mafieux et les influences politiques, souvent issues du PPRD et d'autres courants rétrogrades, dictent les règles du jeu au détriment des lois de la République.
La méritocratie est bafouée. Les normes académiques sont piétinées. L’autorité de l’État est ouvertement défiée. Les nominations se font dans l’illégalité la plus totale, ignorant les interdictions présidentielles en cours et marginalisant systématiquement les cadres compétents, en particulier ceux issus de l’UDPS.
À l’ISP, par exemple, le professeur GAPINGA, reconnu pour son intégrité et sa rigueur, a été écarté au profit de MANTWANI Félicien, un personnage controversé dont les titres académiques sont pour le moins douteux. Cette stratégie vise à affaiblir l’assise du pouvoir légitime et à saper les efforts du Président de la République pour réformer le secteur.
Nous lançons un appel solennel aux Directeurs Généraux victimes de cette spoliation : saisissez le Conseil d’État pour contester ces arrêtés frauduleux et restaurer la légalité. Se taire face à cette dérive, c’est devenir complice.
Ce n’est que le début. D’autres révélations suivront sur le système de monnayage, de falsification et de trafic d’influence qui ronge l’ESU.
La RDC mérite mieux. L’heure est à la vigilance, à la dénonciation, et à l’action.
Ali Haddad
