.png)
Ce jour-là, l’autorité provinciale a découvert de ses propres yeux l’ampleur de la précarité dans laquelle sont plongés élèves et enseignants. Sans infrastructures adéquates, les cours se tiennent sous les arbres, à la merci des intempéries. Pour mieux comprendre ce calvaire, le gouverneur s’est lui-même assis sur un bidon de 20 litres, servant de chaise improvisée.
«Ce que j’ai vu m’a presque fait verser des larmes. Des enfants étudient sur des pierres, sous les arbres. Les enseignants donnent cours dans des conditions inhumaines. C’est inadmissible», a déclaré Augustin KAYEMBE, visiblement ému.
Le gouverneur a rappelé que des fonds importants ont été alloués par le Chef de l’État à travers le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) pour la modernisation de cette école dans le cadre d’un programme de lutte contre la pauvreté et les inégalités. Les travaux, entamés en 2021, sont cependant restés inachevés à ce jour.
«Les moyens sont là. Le problème, c’est l’exécution. En tant qu’autorité, je prends l’engagement de suivre personnellement ce dossier pour que ces enfants retrouvent enfin un cadre d’apprentissage digne», a-t-il affirmé.
Cette visite surprise a été aussi l’occasion pour le gouverneur d’exprimer sa solidarité avec les élèves et les enseignants, saluant leur courage face à l’abandon. Il a promis de tout mettre en œuvre pour que les travaux de réhabilitation soient relancés dans les plus brefs délais.
Alors que le pays s’efforce de relever les défis de l’éducation pour tous, l’exemple de l’Institut KALENDA MUDISHI souligne avec force l’urgence d’une action concrète et d’un suivi rigoureux des projets publics.
Ali Haddad
