La mort tragique du brigadier Fiston KABEYA Nsenda secoue toute la république et suscite une vague d’indignation. Ce policier de la circulation, connu sous le surnom de «Roulage», a perdu la vie lundi 31 mars dans des circonstances encore floues. dont les vidéos virales parlent d'un policier qui essayait de bien faire son travail, et lorsque le convoi de la premiere Ministre est passé dans un sens unique, l'une des causes des embouteillages dans la capitale. Alors que le Chef de l'Etat avait déjà interdit le torpillage de la loi par les officiels eux même. Ce policier aurait été frappé jusqu'à succomber de ses blessures.
Les réseaux sociaux s’enflamment, alimentant une version accablante des faits. Selon une vidéo virale, des policiers accusent les gardes du corps de la Première ministre Judith Suminwa d’avoir passé à tabac le brigadier après une altercation sur la route. L’un d’eux parle même d’une «exécution» liée à l’exercice de ses fonctions, suggérant que la victime aurait été sanctionnée pour avoir tenté de faire respecter la loi.
Face à cette polémique grandissante, la Police nationale congolaise (PNC) tente de calmer le jeu. Dans un communiqué signé par le Commissaire supérieur principal Mavungu Mangoma Julien, elle dénonce une désinformation orchestrée sur les réseaux sociaux et appelle à la patience, affirmant que des investigations sont en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire.
L’injonction du ministre de la Justice vient ainsi accélérer le processus judiciaire. En demandant des poursuites en flagrance, il insiste sur la nécessité de ne pas laisser impunie la mort de Fiston KABEYA Nsenda. Une manière de répondre aux pressions de l’opinion publique, qui réclame justice sans attendre les conclusions officielles de l’enquête policière.
Cet incident révèle les tensions latentes entre les forces de l’ordre et certaines autorités. Si la responsabilité des gardes du corps de la Première ministre était avérée, l’affaire pourrait provoquer un séisme politique. En revanche, si ces accusations s’avéraient infondées, le défi majeur pour le gouvernement serait alors de contenir la propagation des rumeurs et des fausses informations sur les réseaux sociaux.
En attendant, la mort du brigadier Fiston KABEYA Nsenda soulève une question essentielle : les textes établies pour réglementer différentes questions concernent t-elles tout le monde ou uniquement les faibles et ceux qui n'ont pas accès au poivoir ainsi qu'aux trafics d'influence?
La plateforme citoyenne Initiative Simama Grands Lacs, ISGL pense que cette situation de flagrance reflète l'image et la fragilité de l'état de droit tant espéré et chanté chaque jour n'est pas encore une réalité en RDC.
Rédaction