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Cette décision a des répercussions majeures sur RwandAir, la compagnie aérienne nationale rwandaise, qui a dû revoir l’ensemble de son réseau de vols en Afrique centrale et occidentale. Les liaisons vers des destinations comme Lagos, Abuja, Brazzaville et Libreville sont particulièrement affectées, avec des détours significatifs entraînant des augmentations de temps de vol et de coûts opérationnels. Par exemple, le vol Kigali-Libreville, qui durait auparavant 3 heures et 25 minutes, nécessite désormais 4 heures et 25 minutes.
Selon des experts en aviation, cette interdiction pourrait coûter à RwandAir environ 6 millions de dollars par an en surcoûts de carburant et autres dépenses liées aux détours imposés.
La mesure de la RDC s'inscrit dans une stratégie de pression diplomatique visant à contraindre le Rwanda à cesser son soutien aux groupes armés opérant dans l'est du Congo. Cependant, cette décision a également des conséquences économiques et logistiques pour les passagers et les échanges commerciaux dans la région.
RwandAir a annoncé qu'elle travaillait à la réorganisation de ses itinéraires pour minimiser les désagréments pour ses clients, tout en respectant les nouvelles restrictions aériennes imposées par la RDC.
Cette situation souligne la complexité des relations entre les deux pays et l'impact que les tensions politiques peuvent avoir sur les secteurs économiques et les populations civiles.
Leroi SUMAIDI
