Le jeudi 8 mai 2025, la Convention Démocratique du Parti (CDP) a franchi un cap décisif en recommandant des sanctions contre deux de ses figures de proue : Augustin KABUYA et Nicolas KAZADI. Dans un document officiel signé par le Secrétaire général Deo BIZIBU BALOBA, la présidence du parti accuse les deux personnalités de «manquements graves» aux statuts du parti.
Augustin KABUYA est reproché pour avoir ignoré les résolutions du congrès de Sainte-Anne et pour avoir procédé à des nominations irrégulières dans les comités fédéraux, usurpant les fonctions du président du parti par intérim.
Quant à Nicolas KAZADI, ses récentes déclarations contre la présidence de la République, notamment sur l’échec de la riposte à l’agression rwandaise, sont jugées attentatoires à l’image de l’institution présidentielle. Le CDP estime qu’il a gravement terni le prestige du chef de l’État et du parti.
Les deux députés nationaux sont désormais sous la menace de la commission nationale de discipline, une procédure que la présidence du parti demande d’activer sans délai.
Le climat se crispe au sein de l’UDPS-Tshisekedi. Entre lutte d’influence et guerre de positionnement, ces sanctions pourraient redéfinir les équilibres internes du parti présidentiel à quelques mois d’échéances politiques majeures.
Fatshi BWANGA