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Un rythme infernal, à la limite du raisonnable
Le TPM devra affronter coup sur coup DCMP (18 juin), Maniema Union (21 juin), Lupopo (24 juin) et Les Aigles du Congo (26 juin). Ce rythme effréné laisse très peu de marge pour la récupération physique et la préparation tactique. Pour une équipe visant le titre, cela oblige à une rotation intelligente de l’effectif et une gestion chirurgicale des temps de jeu.
Des adversaires tous à prendre au sérieux
DCMP reste une valeur sûre, capable de poser des problèmes à n’importe quel adversaire.
Maniema Union est souvent redoutable en fin de saison, avec un style de jeu rapide et imprévisible.
Le derby face à LUPOPO est toujours explosif, au-delà de l’enjeu sportif : c’est une bataille de suprématie régionale.
Enfin, Les Aigles du Congo, outsiders, n’auront rien à perdre lors de cette dernière journée, ce qui les rend particulièrement dangereux.
L'enjeu du titre pèse lourd
À ce stade, chaque point comptera. Le moindre faux pas peut coûter cher dans une course au titre où plusieurs équipes sont encore mathématiquement en lice. Le TPM n’a donc pas le droit à l’erreur, mais doit en même temps composer avec la fatigue, la pression et la qualité de l’adversité.
Une pression institutionnelle
Le calendrier imposé découle d’une pression directe du CONOR, désireux de clore rapidement la saison. Cette décision, bien qu’encadrée, soulève des interrogations sur l’équité compétitive, notamment en matière de repos entre les matchs. D'autres clubs pourraient également évoquer une gestion à géométrie variable selon les intérêts des uns ou des autres.
Une ligne droite finale décisive
Le TPM n’a plus le droit à l’improvisation. Ce calendrier ne laisse aucun répit et impose d’être irréprochable sur tous les plans : discipline, endurance, réalisme. Si les Corbeaux parviennent à passer cette tempête avec brio, ils auront mérité leur titre. Mais dans le cas contraire, ce calendrier pourrait aussi rester comme une cicatrice d’un championnat à la gestion contestée.
JNC
