.png)
« Créer un camp autoproclamé de "la patrie" opposé à un autre qualifié d’"anti-patrie" constitue une erreur stratégique majeure », avertit KABUND. Selon lui, cette logique manichéenne compromet toute perspective de réconciliation nationale et met en péril les derniers espoirs de paix.
Une division contre-productive
Pour KABUND, cette polarisation artificielle ne fait que raviver les tensions politiques déjà vives. En qualifiant une partie de la classe politique d’“anti-patrie”, le pouvoir en place risquerait d'exclure et de stigmatiser ceux qui expriment une opinion divergente, une dérive autoritaire contraire aux principes démocratiques et au respect du pluralisme.
Un appel pressant au dialogue
Face à ce danger, KABUND en appelle à la sagesse et à la responsabilité de tous les acteurs politiques. Il propose la tenue urgente d’un dialogue sincère, inclusif et apaisé, seule voie possible selon lui pour sortir le pays de l’impasse :
«Notre peuple a besoin de paix, non de luttes d’intérêts ou de positionnements personnels», déclare-t-il avec insistance.
La République en quête d’unité
La RDC, marquée par des décennies de conflits, de crises politiques et de fractures sociales, a plus que jamais besoin de cohésion nationale. KABUND rappelle que la paix durable ne se construira que dans l’unité et le respect mutuel, et non à travers la marginalisation ou la diabolisation de certains camps politiques.
Son message est un plaidoyer pour un sursaut collectif, à un moment charnière de l’histoire politique congolaise. Alors que les échéances électorales et les tensions régionales mettent le pays sous pression, sa voix résonne comme un avertissement, mais aussi comme une main tendue vers un avenir plus apaisé.
Ali Haddad
