KALEMIE-Destruction méchante des unités de pêche : «Rien qu'une démagogie et récupération politique» selon le gouvernement

Le ministre provincial de l'Agriculture, Pêche et Élevage du TANGANYIKA, MULAPI MPUNGU Raphaël, s'en prend frontalement à ce qui est considéré comme une démagogie ambiante distillée par l'opposition et autres polémistes hostiles au régime, à KALEMIE dans le TANGANYIKA.


Pour lui, jeudi 29 mai dans la soirée, il n'y a pas eu d'opération coercitive de libération d'espace public empiété par les pêcheurs à KAHINDA.

Pourtant le président des pêcheurs AXE NORD, Monsieur ALI, a sans balbutier accusé le gouvernement d'avoir conduit à l'encontre des pêcheurs une opération de déguerpissement musclée sur le rivage de KAHINDA, consécutive à la destruction des pirogues qui mouillent l'ancre à cet endroit interdit «depuis longtemps». 
Environ neuf unités flottantes et 56 filets tissés à la main ont été incendiés, puis plusieurs autres effets endommagés, au prétexte de libérer le lieu. Les images de ravage ayant été de façon massive relayées sur les plateformes médiathèques.

Mais qui trompe ?

Cette allégation ne serait qu'un tissu de mensonge pour nuire et assouvir les intérêts populistes, à en croire la presse du gouvernorat qui a interviewé le patron provincial de l'AGRIPEL lors d'une descente conjointe le 02 juin dernier avec les acteurs du comité de pêcheurs du Lac TANGANYIKA, COPELTA. 
Ces embarcations, dont il est déploré la destruction présumée, seraient plutôt relocalisées sur une autre zone d'accostage située près du pont LUBUYE. 

Ferme volonté de rendre KALEMIE une destination touristique

Cette décision serait prise de commun accord entre le gouvernement et les communautés de pêcheurs après avoir examiné les obstacles au projet de la mise en tourisme de cette zone littorale.

Selon la source, l'exécutif provincial fournit des efforts considérables pour assurer la plus grande attractivité touristique de ses plages.

«Cette plage-là est une plage qui sera et qui est en train d'être utilisée de façon touristique. Alors ce n'est pas qu'on doit cacher nos pêcheurs, mais ils font aussi partie du décor touristique...», a confié MULAPI MPUNGU Rafaël.

Cette ville côtière est en cette période confrontée aux quantités records des déchets plastiques et des débris de roseaux qui échouent sur les rivages. Ces déchets qui dérangent un peu l'éclat des plages sont vomis par le lac TANGANYIKA tumultueux et en parfaite augmentation.

Ildephonse WILONDJA
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