L'Assemblée Nationale a réagi au déluge des critiques déversées sur la fausse affirmation associée à Vital KAMERHE, laquelle a fait des vagues au TANGANYIKA.
Lors des assises du dimanche 15 juin, le speaker de la chambre basse du parlement a informé les députés d'une prétendue boucherie à MOBA où 318 civils auraient été lâchement massacrés par une insurrection armée du 14 au 15 juin, et des villages entiers réduits en ruine par des assaillants. Il a ensuite demandé aux élus d'observer une minute de silence en hommage aux présumées victimes. Cette déclaration se révèle être tronquée et infondée. Les actes les plus dévastateurs n'ont pas été commises la semaine écoulée.
Le rapporteur de la chambre basse corrobore dans un communiqué son inexactitude après vérification.
Selon cette source, Vital KAMERHE n'a fait que relayer l'information qui lui a été partagée par le caucus des députés du TANGANYIKA.
«Après vérification, ce nombre des victimes communiqué au président de l'assemblée nationale par le caucus des députés nationaux originaires de la province meurtrie est erroné», peut-on lire dans ce document consulté par KITINFOS.
De son côté le caucus mis en cause se met en branle et évoque par la bouche de son président John BANZA LUNDA une mauvaise interprétation de son rapport par le bureau du parlement.
Pour l'armée aucun assaut d'une ampleur aussi monstre que foudroyante n'a été enregistrée contre la population civile ce mois de juin à MOBA.
Le général-Major Sylvain EKENGE, porte-parole des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a fait une mise au point où il déclare « l'information sur les prétendus 318 tués rendue publique sans aucune vérification préalable est fausse et dénuée de tout fondement ».
En outre, le démenti de l'administrateur du territoire a été frontal. VICTOR KANFWA a déclaré qu'une attaque sanglante d'une telle envergure n'a jamais été perpétrée en un un seul jour dans son entité.
318 c'est le chiffre qui émane de la société civile locale
Et l'activiste TABU PESA LEON précise que cette statistique pourrait être le total cumulé des personnes tuées par les conflits armés depuis 2017 jusqu'en 2024. Le groupe armé MUTONO étant lui seul à la base d'une dizaine de mort depuis 2024 dans le groupement MASEBA, chefferie de KANSABALA.
Ildephonse WILONDJA