Une liste mûrement réfléchie : les meilleurs parmi les meilleurs
Otis Ngoma a pris le soin de choisir les profils les plus aptes à défendre les couleurs nationales. De 36 présélectionnés, 10 n’ont pas été retenus. Parmi les décisions notables, le départ de Bakasu vers le Maroc a obligé le staff à réajuster son effectif. C’est Mbiyeye Dieu, auteur d’une belle prestation lors d’un match amical récent au Stade des Martyrs, qui en a profité pour gagner sa place.
Une équipe unie, mélange de jeunesse et d’expérience
Avec Mika Miché, rescapé de l’édition en Algérie, et véritable moteur de groupe, Otis Ngoma a fait le choix stratégique de conserver un cadre capable d’élever les esprits dans les moments difficiles. La sélection reflète un parfait équilibre entre jeunes ambitieux et anciens aguerris. Un cocktail idéal pour viser haut.
Otis Ngoma devient ainsi l’un des rares entraîneurs à disputer deux éditions consécutives du CHAN. Après l’échec en Algérie (élimination en phase de groupes), le moment est venu pour lui de prouver que ce faux pas n’était qu’un accident. Son objectif : réinstaller la RDC sur le trône continental. Il reste cet entraîneur qui a fait parlé de lui vers les années de gloires du Dcmp, fait douter des géants du pays et garde toujours son expertise.
Sur cette liste, des absents qui rappellent la richesse du vivier congolais. Malgré leur talent, certains jeunes espoirs n’ont pas été retenus :
Esdras Makosi (FC Les Aigles du Congo)
Faveurdi Bongeli (TP Mazembe)
Junior Mavungu (FC Saint-Éloi Lupopo)
Des absences qui témoignent de la forte concurrence et de la profondeur de la sélection locale.
Avec deux titres continentaux à son actif (2009 et 2016), la RDC entre dans la compétition avec un statut à défendre, et une revanche à prendre. L’entrée en lice est prévue le 3 août contre le Kenya, l’un des pays hôtes, dans un groupe relevé où figurent aussi le Tchad, l’Angola, la Zambie et le Maroc.
Otis Ngoma et ses Léopards ont un seul mot d’ordre : aller plus loin, et pourquoi pas, ramener le trophée à Kinshasa.