Mais aujourd’hui, un vent nouveau souffle sur Kinshasa. Sous l’impulsion du gouverneur Daniel Bumba Lubaki, un vaste chantier de redressement est en cours. Finie l’impunité : place à la discipline, à la transparence et à la responsabilité.
Une stratégie implacable : digitalisation et lutte contre la fraude
Avec la création d’une Commission spécialisée dans la gestion des risques en matière de fraude fiscale et la digitalisation progressive de toute la chaîne de recettes, le gouverneur Bumba a lancé un processus de réforme inédit. L’objectif est clair : assécher les circuits opaques et restaurer l’autorité de l’État dans la mobilisation des ressources.
Et les premiers résultats sont déjà visibles.
Arrestations, poursuites et dénonciations internes
Plusieurs hauts cadres de la DGRK, dont des directeurs, ont été arrêtés et incarcérés à la prison centrale de Makala. D’autres sont en cours de poursuites devant les instances judiciaires compétentes. Les enquêtes progressent à un rythme soutenu, alimentées par une vague sans précédent de dénonciations internes.
Pour la première fois, ce sont des agents de l’administration eux-mêmes qui, écoeurés par les abus, choisissent de parler. Ce basculement témoigne d’un changement profond dans la culture administrative de la ville.
« Le temps de la complaisance est terminé »
Le gouverneur ne mâche pas ses mots :
« Kinshasa doit avancer avec tous ses moyens. Ceux qui pillent la Ville n’auront plus de refuge. »
Cette prise de position marque une rupture nette avec les pratiques du passé. Il ne s’agit pas d’une opération de communication ou d’un simple coup d’éclat : c’est une réforme structurelle du rapport entre gouvernance et responsabilité.
Redonner à Kinshasa les moyens d’agir
L’ambition du gouverneur Daniel Bumba est de réorienter les recettes vers l’essentiel : les infrastructures, l’assainissement, les services sociaux et l’aménagement du territoire. Finis les détournements, l’heure est à la réhabilitation du service public.
Un espoir concret pour l’avenir
Ce qui se passe aujourd’hui à la DGRK n’est que le début d’un processus plus large. Kinshasa est en train de rompre avec des décennies de captation par des intérêts particuliers. Grâce à une volonté politique affirmée et des actes concrets, la capitale congolaise entame une nouvelle ère.
Une ère où le service public redevient un devoir, et non un privilège.
Une ère où la peur change de camp.
La Rédaction