Le monopole discret mais vorace du président rwandais Paul KAGAME sur les ressources minières de l’Est de la République Démocratique du Congo touche à sa fin.
Désormais, sous la supervision sécuritaire de la société militaire privée Blackwater, les droits miniers autrefois accaparés par Kigali sont entre les mains d’un nouveau trio stratégique : les États-Unis, le Qatar et la RDC.
Ce nouveau partenariat, présenté comme plus équitable, marque un tournant majeur dans la gouvernance des ressources congolaises, particulièrement dans les zones jadis instables et exploitées dans l’ombre.
Objectif affiché
Reprendre le contrôle des richesses nationales et les sécuriser, tout en rééquilibrant les parts face aux géants chinois, déjà bien implantés dans le secteur.
Un changement qui suscite autant d’espoir que d’interrogations sur les véritables bénéficiaires de ce nouveau deal régional.
Désormais sous un œil militaire de Blackwater, un partage équitable du gâteau minier de la République démocratique du Congo des provinces de l’Est (Droits miniers) que mangeait seul le génocidaire Paul KAGAME, Chef de l’État voyou du Rwanda sont entre les mains des USA, du Qatar et de la RDC !
Opposition du Rwanda
L’Etat voyou du Rwanda du génocidaire Paul KAGAME s’oppose fermement aux missions très spéciales qui sont confiées aux Forces spéciales de Blackwater par les USA, la RDC et le Rwanda.
En effet, les Forces Spéciales de Blackwater se positionnent déjà pour faire le job d’une société militaire privée avec trois (3) mandats en mains des USA, du Qatar et de la RDC.
Après la signature de l’accord de Doha (Qatar) pour d’une part faire la suite surtout de l’application du désengagement du RWANDA et d’autre part, le cantonnement des combattants illégaux en vue de l’application du Programme (DDRCS) : Désarmement, Démobilisation, Renforcement Communautaire et Stabilisation pour les terroristes du M23/AFC, les Forces spéciales de Blackwater ne cohabiteront pas ni avec le RWANDA Defense Forces (RDF), encore moins, ni avec les terroristes du M23/Afc puisqu’elles sont mandatées pour faire leur job d’une société militaire privée par les USA, le Qatar et la RDC…
- 1. Primo, les États Unis d’Amérique mandatent officiellement le Blackwater pour assurer la sécurité de tous ses droits miniers acquis en République démocratique du Congo des provinces de l’Est jusqu’aux confins du Grand Bandundu !
- 2. Secundo, les Emirats du Qatar mandate le Blackwater pour egalement assurer la sécurité de tous ses droits miniers acquis dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu y compris le grand gisement du monde de l’étain de Bisie qu’exploite la société américaine Alphamin !
- 3. Tercio, la République démocratique du Congo mandate le Blackwater pour optimiser la sécurité de tous les droits miniers des entreprises du portefeuille de l’État qui engrangent chaque année des pertes financières évaluées à plus au moins 1 milliard des dollars américains !
Les terroristes du M23/AFC ont vraiment des soucis à se faire puisqu’ils occupent des gisements miniers ultras stratégiques qui sont non seulement classés en zones rouges mais dont les droits miniers viennent d’être octroyés aussi bien aux USA qu’aux Emirats du Qatar qui vient de confier la sécurité aux Forces spéciales des Blackwater !
Pour le processus de DOHA (Qatar) les USA envisagent tout simplement « LA DISSOLUTION » du mouvement terroriste du M23/AFC c’est ce qui est écrit dans la clause de l’accord : « RDC-Rwanda » concernant le point sur le : « DÉSARMEMENT », dixit la Maison Blanche à travers MASSAD BOULOS.
À la télévision anglaise BBC News MASSAD BOULOS, Conseiller principal du président US Donald Trump pour l’Afrique, affirme d’abord que la clause de DÉSARMEMENT contenue dans le récent accord de paix signé entre le Rwanda et la République démocratique du Congo « concerne principalement le mouvement terroriste du M23/AFC une organisation rwandaise.
La parole est à Massad Boulos :
1. L’accord a été signé vendredi dernier à Washington par les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, et de la RDC, Thérèse Kayikwamba, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio.
2. Cet accord vise à mettre un terme à une guerre qui, depuis trois décennies, secoue à intervalles réguliers l’est du Congo, une région riche en ressources minières.
3. Les dispositions relatives à la reddition des armes s’adressent en priorité au mouvement terroriste du M23.
4. Oui, tout à fait. Cela vise principalement le M23, mais aussi l’ensemble des groupes armés et cette disposition est directement liée aux pourparlers de Doha entre le gouvernement congolais et le mouvement terroriste du M23, sous médiation du Qatar.
5. Il ne fait aucun doute que le mouvement terroriste du M23 bénéficie du soutien du Rwanda. Personne ne le conteste.
6. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons encouragé cet accord de paix.
7. La participation du Rwanda à cet accord signifie clairement une reconnaissance de ce lien.
8. Leur implication dans cet accord va dans ce sens.
9. Le Rwanda s’est également engagé à soutenir les négociations en cours à Doha (Qatar).
10. Il est évident que le Rwanda a une influence significative sur le mouvement terroriste du M23, même si ce groupe est composé de Congolais tout le monde le sait.
11. L’accord « RDC-Rwanda » prévoit d’ailleurs l’éradication définitive du mouvement terroriste du M23 !
Erik Prince, un très, très, très proche du Président des USA Donald Trump et de l’Emir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ancien membre des forces spéciales de la marine américaine et propriétaire de la plus grande armée privée, Blackwater, renommée Academi est en train à toutes fins utiles, de déployer ses Forces spéciales en République démocratique du Congo.
Cet ultraconservateur, originaire du Michigan, est également le frère de l'ancienne ministre américaine de l'Éducation, Betsy DeVos.
Il conseille le président Donald TRUMP depuis son premier mandat (2017-2021), particulièrement pour ses opérations extérieures américaines.
Ancien militaire de la marine nationale américaine, Erik Prince est connu pour ses sociétés privées de mercenaires présents sur certains terrains dangereux de la planète, comme la Libye ou Haïti.
Erick PRINCE a signé un partenariat avec le gouvernement de la République démocratique du Congo pour sécuriser les mines, les forêts ou encore les hydrocarbures des provinces de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Un homme de l’ombre présent sur de nombreux terrains. Haïti, Chine, Mozambique, Libye...
Erik Prince offre les services de sa société Frontier Services Group (FSG) dans le monde entier.
Déjà implanté en République démocratique du Congo (RDC) depuis 10 ans, le groupe a étendu ses opérations dans le monde.
Fin 2024, avec le Ministre congolais des Finances Doudou FWAMBA LIKUNDE, Erik PRINCE vient de signer un partenariat visant à collecter des taxes minières et à réduire la contrebande transfrontalière.
Déjà en Afghanistan, en 2017, Erik Prince proposait de privatiser l'intervention des armées américaines en remplaçant les troupes par 5500 Forces Spéciales de Blackwater chargés d'entraîner les soldats afghans et de se battre à leurs côtés.
Une opération pour laquelle il proposait 10 milliards de dollars par an, soit bien moins que les 45 milliards que dépensaient chaque année les USA pour maintenir une présence militaire américaine dans ce pays.
Une recette qui semble avoir séduit le Gouvernement de la République démocratique du Congo confrontées à l'absence de solution sécuritaire pour encadrer l’exploitation et sécuriser la collecte des taxes minières.
La question du conflit qui ravage l’Est du pays, et qui a fait six millions de morts depuis plus de 25 ans, est indissociable de la gestion du sous-sol congolais et des revenus qu’il génère.
Premier producteur mondial de cobalt, la République démocratique du Congo détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l'industrie électronique, cette prestation intéresse vivement le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI.
L’industrie minière congolaise est largement soumise à la contrebande et la corruption, avec un manque à gagner colossal pour l’État.
Si l'on considère simplement le KATANGA, si l'on considère KOLWEZI, juste à la frontière entre la ZAMBIE et le Congo, on affirme qu'il y a une perte de revenus d'environ 40 millions de dollars par mois, entre ce qui sort et ce qui entre a déclaré une source proche du gouvernement de la République démocratique du Congo.
Américains et Congolais assurent que l'accord en discussion, trouvé avant même l'accord de paix signé fin juin par la République démocratique du Congo et le Rwanda, ne se résume pas à un deal "minerais contre sécurité", selon un acteur du dossier.
Le Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine TSHISEKEDI avait évoqué en avril 2025 qu’un accord minier avec le conseiller américain pour l'Afrique, Massad Boulos, en visite à KINSHASA.
Et dans son adresse à la nation, assuré le lundi 30 juin que "les ressources de la République Démocratique du Congo ne seront jamais bradées".
Erik PRINCE vient de recruter plusieurs Forces spéciales et d’anciens membres de la Légion étrangère qui sont recrutés pour un nouveau contrat en République démocratique du Congo notamment et en France.
Les Forces spéciales d’Erik PRINCE devraient commencer à se déployer dans le sud du FgL’objectif serait d’assurer la sécurisation des mines et des recettes fiscales de la province du KATANGA, particulièrement riche de cuivre.
Aucun détail n’a cependant été donné tsur la manière dont les conseillers comptent s’attaquer à la corruption qui gangrène le secteur depuis des années.
Et c’est sans doute l’aspect le plus polémique de cette collaboration, qui concerne une région déjà frappée par une violence systémique.
La mission d'Erik PRINCE pourrait aussi participer à un défi diplomatique d’une grande importance, affichée par Donald TRUMP : celui de renforcer la présence économique américaine en République démocratique du Congo face aux concurrents chinois, déjà très implantés.
Rachel MUSOKO