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Cette décision, bien que favorable au TP Mazembe, met surtout en lumière une constante : la gestion approximative du championnat congolais, marquée par des saisons inachevées, des calendriers flous et des décisions unilatérales contestées.
Un scénario qui se répète
Depuis plusieurs saisons, la FECOFA peine à aller jusqu’au bout des compétitions nationales. En 2022, plusieurs clubs avaient dénoncé la non-finalisation du championnat, entraînant une confusion sur les qualifications interclubs. En 2023, la fin prématurée de la saison avait provoqué un tollé, notamment chez les clubs du HAUT-KATANGA et du KASAÏ.
Un manque de respect des textes
Le TAS souligne ici que l’article 62 du règlement du championnat n’a pas été respecté. Comment une fédération censée garantir l’équité sportive peut-elle décider seule, sans justification réglementaire solide, d’interrompre une compétition en cours ? Cette situation confirme l’urgence d’une réforme en profondeur de la gouvernance sportive nationale.
Des conséquences sportives et financières
Cette reprise imposée du championnat à la dernière minute entraîne des complications : logistique pour les clubs, fatigue des joueurs, engagements financiers imprévus. La crédibilité du championnat est une fois de plus ébranlée.
Une sonnette d’alarme
Le football congolais, riche en talents et en passion, souffre de son amateurisme organisationnel. L’intervention du TAS, bien que salutaire pour le droit, expose les failles d’un système qui refuse de se discipliner.
Cette décision n’est pas seulement un soulagement pour MAZEMBE. C’est un désaveu flagrant pour la FECOFA. Le football congolais mérite mieux qu’un pilotage à vue.
Fatshi BWANGA
