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L’annonce a été faite par Prince EPENGE, cadre de la plateforme, lors de son passage sur le plateau de la chaîne française TV5 Monde.
«Nous ne sommes pas partants pour un gouvernement de façade. La crise que traverse la RDC exige un consensus national et non une simple distribution de postes», a martelé EPENGE.
Un refus ferme, malgré l’urgence politique
Alors que la formation du nouveau gouvernement est attendue avec impatience par une grande partie de la population, LAMUKA pose ses conditions : pas de participation sans dialogue.
Pour la coalition de l’opposition, la priorité est de rassembler toutes les forces vives autour de la sauvegarde de l’unité nationale, particulièrement menacée par l’occupation de plusieurs territoires dans l’Est par la rébellion AFC-M23.
Gouvernement d’union nationale : un projet encore flou
Le projet évoqué par la présidence est celui d’un gouvernement d’union nationale qui regrouperait :
- la majorité présidentielle (Union sacrée),
- l’opposition républicaine,
- et la société civile.
Sa principale mission serait de *faire bloc face aux défis sécuritaires, sociaux et économiques, notamment *l’instabilité persistante dans l’Est.
Réunion stratégique à la Présidence
La semaine dernière, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo a convoqué les cadres de l’Union Sacrée à une séance de travail consacrée à la préparation du prochain gouvernement, surnommé déjà par certains observateurs «Gouvernement Nsunginya II». Cette réunion montre que la machine est en marche, mais la divergence avec LAMUKA pourrait compliquer les équilibres politiques.
LAMUKA reste sur sa position : le dialogue d’abord, la gouvernance ensuite. Reste à savoir si cette exigence sera entendue par la Présidence dans un contexte national de plus en plus tendu.
Leroi SUMAIDI
