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Dans un contexte politique tendu en République Démocratique du Congo, la coalition LAMUKA, par la voix de l’un de ses cadres, Prince Epenge, a réaffirmé sa position face aux sollicitations de participation au gouvernement. Dans une déclaration sans détour, il dénonce les méthodes jugées coercitives employées par le pouvoir pour rallier certains opposants.
« On n’entre pas au gouvernement par peur, intimidation, menace, chantage, agression, par pitié ou pour l’argent », martèle Prince Epenge, dénonçant ce qu’il qualifie de pressions exercées sur certains acteurs politiques.
Pour lui, toute tentative de rassemblement politique ne devrait viser qu’un seul objectif : le progrès et la recherche de solutions aux problèmes du pays, et non le blocage ou la compromission.
« Tout rassemblement doit conduire au progrès, à la solution et non pas au blocage », a-t-il insisté.
Prince Epenge met également en garde contre ce qu’il considère comme une stratégie délibérée du pouvoir visant à retarder les initiatives de paix et de dialogue interne, dans le seul but de gagner du temps. Selon lui, cette approche est non seulement inefficace mais potentiellement dangereuse.
« La stratégie consistant à différer les initiatives de paix et de dialogue interne pour gagner du temps va s’avérer suicidaire et coûtera des vies », prévient-il.
Dans un ton grave, il rappelle que « l’homme prudent aperçoit le mal de loin », suggérant ainsi que la vigilance et l’anticipation sont de mise dans la gestion de la crise actuelle.
Enfin, il conclut en affirmant que le refus de LAMUKA d’intégrer les institutions en place est motivé par le patriotisme et la conviction, et non par défi ou opposition systématique :
« Nous avons refusé et dit non par patriotisme et conviction, pas par défi. »
Une déclaration qui réaffirme la posture d’une partie de l’opposition congolaise, déterminée à ne pas céder à la logique du pouvoir, tant que les conditions d’un véritable dialogue républicain ne sont pas réunies.
Ali Haddad
