Bien que les détails précis de l'accord n'aient pas été rendus publics, des sources indiquent que les États-Unis envisagent des investissements significatifs dans les infrastructures congolaises sur une période de 15 ans, en échange d'un accès encadré aux ressources minières stratégiques de la RDC, telles que le cobalt, le cuivre et le lithium. Cet accord met également l'accent sur la sécurisation de la partie orientale du pays, en proie à une insécurité persistante depuis des décennies.
Cette initiative est saluée par certains alliés du pouvoir de KINSHASA, qui y voient une opportunité de développement et de stabilisation. Cependant, elle suscite également des inquiétudes au sein de l'opposition et de la société civile, qui craignent une possible perte de souveraineté économique et une exploitation excessive des ressources nationales.
Le président TSHISEKEDI a assuré que cet accord vise à établir un partenariat gagnant-gagnant, permettant à la RDC de transformer localement ses minerais et de créer de la valeur ajoutée, tout en évitant tout "bradage" des ressources nationales.
Leroi SUMAIDI