Dans le cadre des efforts visant à promouvoir la paix en Afrique centrale, Dr Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, Ministre d'État au ministère des Affaires étrangères du Qatar, a reçu ce jour à Doha une délégation de haut niveau de la République Démocratique du Congo. Celle-ci était composée de représentants de la Conférence nationale des évêques du Congo (CENCO) et de l'Union des Églises protestantes du Congo (UEPC).
Cette rencontre intervient alors que les tensions entre la RDC et le Rwanda continuent de susciter l’inquiétude de la communauté internationale. Les discussions ont principalement porté sur les initiatives internationales visant à résoudre le différend entre les deux pays voisins, marqué par des conflits armés récurrents dans l’est de la RDC.
Le Ministre d'État qatari a salué le rôle essentiel joué par les leaders religieux dans la promotion de la paix, du dialogue et de la cohésion sociale. Il a réaffirmé l'engagement du Qatar à soutenir toutes les démarches diplomatiques et humanitaires pour une résolution pacifique des tensions en Afrique des Grands Lacs.
De leur côté, les représentants congolais ont insisté sur l'importance de renforcer la médiation internationale, en impliquant non seulement les gouvernements mais aussi la société civile et les communautés religieuses. Ils ont exprimé leur gratitude au Qatar pour son soutien et son engagement en faveur de la paix.
Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives diplomatiques récentes visant à impliquer différents acteurs dans la recherche d'une solution durable aux crises régionales. Le rôle des églises et des organisations confessionnelles est de plus en plus reconnu comme complémentaire aux efforts politiques et militaires dans la construction de la paix.
Contexte
La situation sécuritaire à l’est de la RDC reste extrêmement préoccupante, avec une recrudescence des affrontements entre les forces congolaises et divers groupes armés, certains bénéficiant d'appuis extérieurs. La médiation internationale, à laquelle s’ajoute désormais une dimension religieuse, apparaît plus que jamais nécessaire pour éviter une nouvelle escalade.