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C’est le ministre provincial de l’Éducation, Justin IYOLO, qui a annoncé cette décision le mardi 13 mai.
Il a appelé au strict respect de cet arrêté, avertissant contre toute forme d’abus ou de pratiques illicites.
«Une circulaire a été envoyée aux acteurs pédagogiques. Elle insiste sur la lutte contre les antivaleurs. Nous devons éviter toutes les dérives et respecter scrupuleusement la décision de Son Excellence, Monsieur le Gouverneur», a-t-il déclaré.
Aucune perception en dehors des montants fixés ne sera tolérée, a martelé le ministre, condamnant fermement l’imposition de frais additionnels injustifiés, notamment ceux liés à «l’organisation matérielle» des examens, souvent imposés aux parents.
«Celui qui tentera de réclamer un montant en dehors des 95 000 FC pour la dissertation et des 85 000 FC pour la session ordinaire devra en assumer les conséquences», a averti Justin Iyolo.
Par ailleurs, il a interdit formellement le recours au système de "maquis", souvent pratiqué dans certains centres d’examens, et invité tous les intervenants à faire preuve d’éthique et de responsabilité.
Avec cette mesure, le gouvernement provincial entend assurer la transparence, l’équité et la crédibilité des épreuves certificatives dans la province du MAÏ-NDOMBE.
