La pluie diluvienne qui s'est abattue sur KINSHASA dans la soirée du jeudi 1er mai a causé d'énormes dégâts matériels sur une grande partie de la ville. Au niveau du tronçon dénommé "Nzela Mayi" dans la zone de KINSUKA-PÊCHEUR, des travaux de réhabilitation ont commencé sur fonds d'embouteillages sans précédent.
Des engins sont visibles sur place pour tenter de réparer cette route qui mène vers plusieurs sites touristiques et très sollicitée par les habitants de la commune de NGALIEMA, KINTAMBO et autres.
"Ces travaux consistent seulement à ouvrir la route ou bien à résoudre définitivement ce problème une bonne fois pour toute ? Cette route est en mauvaise état depuis plus de six mois, les éboulements de terres se font à répétition mais à aucun moment nos autorités envisagent une solution idoine, durable et efficace.
Aujourd’hui, ils vont enlever les pierres et la boue et ensuite ils partiront pour revenir encore le jour où il y aura encore éboulement de terre tout en sachant que la route en soit est en très mauvaise état. Nous souffrons énormément nous, les ressortissants de ce coin", a déploré Chancel MATONDO.
Des Wewa font la loi, des prix exorbitants exigés
Des embouteillages monstres sont constatées. En outre, des motocyclistes dits "Wewa" peinent à rouler normalement suite à des boues. Face à cette difficulté, ils vont jusqu'à sortir de la chaussée en allant vers le fleuve, question de se frayer un chemin. Conséquence des prix exorbitants sont exigés dans ce véritable capharnaüm.
" J'ai passé la nuit chez une amie à cause de cette forte pluie qui s'est abattue. La situation était catastrophique depuis le matin et j'imagine la suite l'après-midi jusqu'au soir en ce début de weekend. J'ai eu la chance pour rentrer à la maison dans la commune de Kintambo. Le prix de la moto à Nzela Mayi revenait jusqu'à 10.000 FC à cause des boues, des routes quasiment impraticables", a témoigné Bella Opendo habitant la commune de KINTAMBO.
KINSHASA a été submergée par la pluie, il y a au moins 24h dans ce mois d'avril réputé pluvieux. Bien avant l'avènement de la saison sèche, certaines pluies sont encore annoncées au grand désarroi de nombreuses familles touchées de plein fouet par ces intempéries.
GB/Kimata