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Cette directive présidentielle, rapportée dans le compte-rendu du dernier Conseil des Ministres, vise à évaluer la pertinence de ces entités au regard des ressources qu’elles mobilisent. L’analyse prendra en compte non seulement les dépenses directes provenant du Trésor public, mais également les ressources indirectes, souvent plus difficiles à tracer, qui grèvent le budget national.
« L’objectif est de mesurer la valeur ajoutée réelle de ces structures, certaines ayant été créées sans coordination suffisante, ni évaluation préalable de leur impact ou de leur nécessité», a précisé un membre du gouvernement sous anonymat.
À l’issue de cette opération d’identification, plusieurs mesures seront envisagées : la suppression pure et simple des structures jugées redondantes ou inefficaces, ou leur reconfiguration pour une meilleure efficacité opérationnelle. L’accent est mis sur la centralisation des dépenses et l’assainissement de la gestion publique.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme de l’État prônée par le Chef de l’État depuis le début de son second mandat, avec comme priorités la réduction du train de vie des institutions, la lutte contre la corruption et la redéfinition des priorités budgétaires.
Les observateurs saluent une démarche salutaire mais s’interrogent sur sa mise en œuvre concrète. Des résistances internes et des enjeux politiques autour de certaines structures pourraient freiner le processus. Il revient donc au Gouvernement d'agir avec rigueur, méthode et transparence pour que cette réforme ne soit pas un simple effet d’annonce.
Ali Haddad
