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Un avertissement sans détour
Selon Jean-Marc KABUND, les propos de Joseph KABILA rappellent une vérité fondamentale souvent oubliée par les régimes installés : la fin du pouvoir est inévitable.
“Nul n’est fort éternellement”, déclare-t-il en écho à l’intervention de l’ancien chef de l’État. Pour KABUND, cette phrase devrait faire réfléchir tous ceux qui exercent aujourd’hui l’autorité en RDC.
“Quelle que soit la durée de la fête, le moment viendra où l’on devra répondre de ses actes devant l’histoire, voire même devant la justice”, a-t-il insisté.
La démocratie ne se choisit pas à la carte KABUND critique vertement l’attitude de certains dirigeants qui ne défendent la démocratie que lorsqu’ils en sont les victimes. Il dénonce une hypocrisie politique qui mine l'État de droit : accepter la dictature quand elle vous sert, mais se réclamer de la démocratie lorsqu’on est dans l’opposition.
“On ne peut pas défendre la démocratie uniquement lorsque l’on se trouve du mauvais côté du revolver, et tolérer la dictature lorsqu’on est du bon côté”, souligne-t-il.
Appel au respect des règles républicaines
L’opposant appelle les dirigeants actuels à faire preuve de responsabilité, d’humilité et de respect des institutions. Il invite également à préparer la transition, en gardant à l’esprit que le pouvoir est un service temporaire rendu à la nation, et non un privilège à perpétuité.
“Le combat pour la démocratie ne devrait jamais être criminalisé. Il est mené pour honorer les morts, défendre les vivants et préserver l’avenir des générations à venir”, affirme Kabund.
Un message universel, au-delà des camps
S’il s’inspire du discours de Joseph Kabila, Jean-Marc KABUND ne cherche pas à réhabiliter l’ancien président, mais plutôt à utiliser ses mots comme miroir critique face à la situation politique actuelle. Il rappelle que la nation est plus grande que tout individu, quelle que soit sa stature politique.
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La déclaration de Jean-Marc Kabund est un appel lucide et solennel à ceux qui dirigent aujourd’hui la République démocratique du Congo. Entre les lignes, il y a un avertissement clair : nul n’échappe au jugement de l’histoire. Et c’est à la lumière de la démocratie et du respect de l’État de droit que ce jugement sera porté.
Ali Haddad
