Si la Chine et l'Union européenne figurent en tête de liste, les pays africains sont également dans le viseur de l'administration Trump.
30% pour l'Afrique du Sud, 21% pour la Côte d'Ivoire, 14% pour le Nigeria, 11% pour la RDC…
Premier producteur mondial de Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan. Elle compte également parmi les plus grands producteurs de lithium, de tantale et d'uranium, des minerais rares essentiels aux technologies avancées.
En effet ces minerais, qui intéressent les États-Unis, sont au centre des échanges commerciaux entre les deux pays.
Malheureusement, la RDC a été une nouvelle fois désignée, comme d'autres pays, éligible à la loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) pour l'année 2025.
Enjeux et défis de l’économie congolaise
Certes, la RDC est un scandale géologique mais ses riches ne profitent pas exhaustivement à sa population. En cause, elle demeure extravertie pour carence d’industries capables de transformer les richesses brutes en celles raffinées.
Ceci fait qu’elle continue à reposer sur les secteurs exportateurs, les mines et l’agriculture. Elle reste dépendante de l’extérieur par la contribution de ses secteurs exportateurs de PIB.
Les produits miniers sont restés irrémédiablement la base de l’économie congolaise. Ils constituent la source principale des recettes de la RDC en devise et de financement du pays en matières premières et des biens de première nécessité ce qui ne devrait pas être le cas pour un pays aussi richement béni.
Risques du caractère extraverti
L’économie congolaise présente quelques risques en demeurant extravertie et attachée à ses matières premières depuis 1960, période de l’indépendance.
Le caractère extraverti rend l’économie congolaise vulnérable. Dans le sens que la chute de cours des produits primaires exploités et exportés au pays peut bloquer toute l’économie. Celle-ci reste liée au néocolonialisme conformément aux orientations économiques données par la Belgique lors de la colonisation.
Solutions proposées
L’économie congolaise devrait être repensée. Il est ahurissant de constater, par exemple, que la RDC qui jadis exportait le riz l’importe aujourd’hui.
Il se fait observer même quelques problèmes d’insuffisance alimentaire pour absence d’une économie auto-centrée et auto-déterminée.
La solution à cet obstacle demeure la mise en place des industries locales de transformation des produits miniers afin de permettre aux populations africaines en général et congolaises, en particulier, de bénéficier de plus d’avantages des richesses du sous-sol de leurs pays .