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Lors de la séance plénière du mardi 27 mai, les élus ayant effectué une mission à NYUNZU, sont montés au créneau demandant à l'Etat de préserver les vies de ces familles déracinées de leurs maisons au village KILUGA, à 64 Kms du territoire de NYUNZU par les conflits armés.
Ces milliers de personnes étant confrontées aux conditions dégradantes sont à la merci des maladies et de la faim.
Au total 3.300 âmes vivent depuis 2017 dans les abris précaires, sans nourriture. Tout retour chez eux est rendu difficile par la persistance de la violence, note le rapport de la commission de députés qui s'est rendue dans la zone dans le cadre des prérogatives parlementaires. Leur village est occupé par des hommes armés hostiles.
Ces représentants du peuple demandent au gouvernement de se mobiliser pour réagir d'urgence face à une menace avérée de l'autorité de l'État dans le secteur, pour permettre aux déplacés de rallier leur village.
En effet, les conditions sanitaires sont extrêmement dramatiques dans ce site où l'eau potable, la nourriture et les soins de santé demeurent des priorités majeures. Un cas de variole de singe (Monkey Poxa2) y a déjà été notifié, indique les élus. Les occupants sont exposés aux dangers.
En outre, la seule structure sanitaire fonctionnelle du camp est tenue par l'ONG IRC (international rescue comitee) qui réfère des cas graves aux hôpitaux mieux équipés se trouvant à une bonne distance du camp.
La scolarité des enfants en situation de déplacement se heurte au problème de manque criant d'infrastructures adéquates et de matériels didactiques.
Les deux écoles installées dans ce camp étant sous équipés, rapportent ces élus.
Ildephonse WILONDJA
