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Dans 4 points, ces activistes des droits de l'homme apportent la lumière sur la prétendue fuite de Moise KATUMBI, la confusion autour du prétendu conflit Swahili et Mungala, ainsi que la sensibilité du feuilleton "nationalité de Joseph KABILA KABANGE".
Les résultats des enquêtes disent plutôt le contraire
A propos du dossier de Monsieur KAFUTSHI, chauffeur de Moise KATUMBI, l'IRDH et Justicia estiment que le vice-premier ministre a exprimé tout bonnement sa désinformation.
Selon Jean-Pierre BEMBA, ce chauffeur aurait révélé une cachette d'armes dans les concessions de Moise KATUMBI.
"Cette déclaration est fausse. IRDH et JUSTICIA avaient entrepris des enquêtes à MULONDE , LUKONZOLWA, KILWA, KASHOBWE et FUTUKA.
Outre une transgression administrative liée à l’obtention de l’autorisation de réfection de l’aérodrome de MULONDE, les renseignements militaires n’y avaient trouvé ni cache d’armes, ni compromission relative à la sécurité de l’Etat", clament-ils dans le communiqué, ajoutant que l'IRDH et JUSTICIA avaient obtenu la libération du chauffeur, l’abandon des poursuites et le classement sans suite du dossier relatif à l’affaire MULONDE, de la part du Général Major NDAYWEL Okura Christian, alors Sous-chef d'Etat-major Général des FARDC, Chargé des renseignements militaires.
D'après ce deux organes des droits humains en RDC, les résultats des enquêtes révèlent le contraire sur la prétendue fuite de sieur KATUMBI comme l'a affirmé haut et fort le VPM.
"Les deux ONG ont accédé au Circuit 26684 de l’Autorité de l’Aviation Civile congolaise (AAC), portant accord de survol de la RDC N°AAC/SA/2880/3397/24, du 18 septembre 2024, pour l’avion Lear Jet 45, immatriculé N455DG, routing
Lubumbashi–Johannesburg–Lubumbashi, en réponse à la lettre de TP Mazembe, N°028/MKC/TPM/2024, du 16 septembre 2024. Par cette autorisation, ce Jet avait transporté M. Katumbi et sa délégation.", lit-on dans le communiqué.
Le vice-premier ministre Jean-Pierre BEMBA jouerait donc selon leur communiqué a un divisioniste en évoquant avec légèreté le dossier du conflit entre les baswahili et les Bangalas, renforcant la bad propagande de la rebellion M23.
"Alors que des propagandistes du M23 propageaient des fausses informations « d’attaques contre des Baswahili », le VPM était entré dans le jeu de division et de haine tribale.", denoncent-ils avant d'ajouter :
"Il affirmait que sous le « Code 32 », les « Baswahili » avaient systématiquement écarté les « Bangala», sous le règne des deux Kabila, père et fils, à cause du règne de 32 ans du Marechal Mobutu."
La question sur la nationalité de l'ancien chef de l'État Joseph KABILA ne devrait pas être abordée avec une dose politique ou avec une légèreté au regard de la sensibilité et l'attention lui accordée par l'opinion publique. Le cri d'alarme est donc lancé.
"IRDH et JUSTICIA ASBL attirent l’attention sur le danger que comporte l’autre dimension de la stratégie du VPM Bemba consistant à intoxiquer l’opinion publique congolaise, à renier la nationalité congolaise au Président honoraire de la République, M. Kabila Kabange Joseph et à l’ancien Gouverneur du Katanga, M. Katumbi Chapwe Moïse. La création de la confusion sur les identités des personnalités qui jouent un rôle politique prépondérant dans le pays, empêche l’accomplissement de l’effort diplomatique de recherche de la paix.", conclut le communiqué.
Un message important au gouvernement
Les activistes des droits humains recommandent donc au gouvernement de privilegier les initiatives allant dans le sens d'encourager les efforts de paix par le dialogue.Cette voie exige donc l'implication sérieuse de chaque acteur pour garantir à la demarche un aboutissement durable et bénéfique aux congolais.
Leroi SUMAIDI
