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Il est identifié père au foyer dénommé SAMUEL KAITE. Son décès rallonge la liste des personnes ayant péri par électrocution sur cette zone littorale dont une large portion a été engloutie par le lac TANGANYIKA en crue exceptionnelle.
Depuis le début de cette année, près de 10 personnes ont succombé par décharge électrique au bloc DAV.
Les riverains, qui indiquent que les avenues désertées car ravagées par les phénomènes climatiques hors-série, resteraient malheureusement sous tension, avec des installations électriques défectueuses. Ils accusent la «négligence», la société nationale d'électricité SNEL.
Lors de sa dernière conférence de presse, Jules KIHUYA, directeur commercial de la société a confirmé que plusieurs maisons désertées de leurs occupants suite aux inondations ont été déconnectées du réseau.
Mais certains individus véreux squattent ces habitations qu'ils ont frauduleusement et grossièrement raccordées avec tout le risque possible d'incendie ou d'électrocution. Jules KIHUYA a promis l'enclenchement d'un processus judiciaire contre les coupables.
La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI CHUNVI YA KONGO, déplore ce qu'elle appelle «insécurité électrique».
«Nous sommes choqués et indignés par ce drame qui aurait pu être évité si les mesures de sécurité adéquates avaient été prises», indique la structure citoyenne qui rappelle la sacralité de la vie humaine.
NDSCI demande qu'il soit organisé des campagnes de sensibilisation sur le risque permanent lié à l'électricité sur les zones inondées et les mesures de prévention à observer.
Ildephonse WILONDJA
