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Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick MUYAYA, a réagi fermement aux accusations laissant entendre une prétendue chasse ciblée contre des officiers originaires de l’espace swahilophone de la République démocratique du Congo. Dans une déclaration tranchante, il rappelle que la justice ne saurait être entravée par des considérations ethniques ou régionales.
«Être swahiliphone n'exonère pas des poursuites quand les faits le justifient. Attention au poison de la division !», a-t-il affirmé.
Une justice au-dessus des appartenances régionales
Face aux critiques émanant de certaines voix accusant les autorités de mener une répression sélective contre les cadres issus du Grand Katanga et du Grand Kasaï, Patrick MUYAYA insiste sur la nécessité de dissocier la justice des sensibilités identitaires. Selon lui, chaque citoyen doit répondre de ses actes, indépendamment de ses origines linguistiques ou régionales.
Mise en garde contre la manipulation
Le ministre dénonce une stratégie de certains acteurs visant à ethniciser les enquêtes et à semer la confusion dans l'opinion publique.
«Ce genre de discours alimente dangereusement les tensions communautaires», a-t-il prévenu, appelant les Congolais à la vigilance face aux tentatives de division.
Un appel à l’unité nationale
Dans un contexte politique marqué par les réformes au sein des forces de sécurité et de l’administration publique, cette sortie de Patrick MUYAYA sonne comme un appel à l’unité et au dépassement des clivages identitaires.
«La cohésion nationale ne doit jamais être sacrifiée sur l’autel de calculs politiques ou régionalistes», a-t-il martelé.
La sortie du ministre s'inscrit dans une volonté de préserver l’intégrité des institutions de l’État tout en répondant à une opinion publique parfois sensible aux lectures communautaires des événements politiques. Dans un pays où l’histoire a souvent été marquée par des fractures régionales, cet appel à la retenue et à la justice équitable vise à désamorcer les tensions avant qu’elles ne s’enflamment.
Ali Haddad
