À RUTSHURU dans le NORD-KIVU, la société civile locale demande à l'État Congolais de faire évoluer sa capacité de guerre navale.
Les tractations qui opposent l'armée congolaise à la force antigouvernementale de l'AFC/M23 risque désormais une transmutation autour du contrôle du lac Edouard.
Les forces vives de ce territoire a signalé, par le biais de MBUSA MUKANDAMA, une manœuvre à haut risque d'un navire de guerre sous la bannière des insurgés depuis près d'une semaine au large des eaux de la juridiction de la cité de VITSHUMBI. Cette entité est depuis un temps sous contrôle de l'alliance Fleuve Congo et ses supplétifs.
Les rebelles continuent à avancer leurs pions sur l'échiquier d'une crise sécuritaire qui perdure. Cette embarcation patrouillant dans le secteur est perçue à la fois comme une menace et une provocation à l'endroit de l'État Congolais par la coordination de l'AFC/M23, une coalition militaro-politique soutenue par le régime va-t-en-guerre de KIGALI.
Son déploiement en dépit d'une trêve imposée sur les lignes des fronts pour donner la chance à des pourparlers, traduit une volonté expansionniste des assaillants aux actes belliqueux dans les zones conquises.
En effet, ce bâtiment de combat crée beaucoup d'inquiétude auprès de la population riveraine de KASINDI.
À partir de sa position, ce bateau surmonté d'une artillerie lourde est capable de pilonner la terre ferme sans problème.
Selon la source, le gouvernement doit fixer ce problème, arguant qu'en cas d'une nouvelle escalade, les verrous de KASINDI, BUTEMBO, BENI, BUNIA risque de céder à cause du contrôle des routes maritimes par les insurgés.
La structure citoyenne appelle à plus de vigilance et demande à KINSHASA de déployer pendant qu'il est encore temps sa flotte marine sur le lac Edouard, pour avoir une meilleur position en cas d'une bataille navale.
Ildephonse WILONDJA