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Réunis en assemblée générale ordinaire le mercredi 20 août, les « Buda » ont dressé un constat alarmant. Au-delà de la guerre qui continue de secouer la région, le club est également confronté à de graves difficultés de gestion interne.
Un président seul face aux charges
Selon le rapport financier présenté, plusieurs membres du comité sont restés totalement inactifs tout au long de la saison écoulée. Le président du club a dû assumer presque seul les dépenses, avec une contribution personnelle estimée à 518.676 dollars américains, contre seulement 853,5 dollars apportés par les autres membres réunis.
Cette situation a mis en lumière l’urgence d’organiser rapidement des élections pour mettre en place un nouveau comité capable de redonner un souffle à l’équipe.
La paix, condition du football
Au-delà des problèmes de gouvernance, Bukavu Dawa a tenu à exprimer une position claire sur l’avenir immédiat :
« Pas de football tant que la guerre continue »
« Impossible de jouer pendant que le pays est en guerre »
« Le sport en pause face à la guerre »
Autant de messages qui traduisent la détermination du club à ne pas reprendre la compétition tant que la sécurité et la paix ne seront pas rétablies dans la région.
Ainsi, le destin des « Buda » pour la saison à venir reste suspendu, non seulement à la mise en place d’une nouvelle direction, mais surtout à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
J. NDUWA
