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Cette nomination intervient dans un contexte national marqué par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment dans l’est du pays, où les groupes armés continuent de semer la terreur. L'expertise d’Atundu Liongo pourrait ainsi apporter un soutien stratégique à l'équipe en place.
Un parcours chargé d’histoire
André-Alain ATUNDU n’est pas un inconnu dans les hautes sphères de l’État congolais. Il a successivement dirigé les services de renseignement sous les régimes de Mobutu Sese Seko et Laurent-Désiré Kabila, deux périodes clés de l’histoire contemporaine de la RDC. Plus récemment, il a occupé le poste de porte-parole de la Majorité présidentielle sous Joseph Kabila, avant de s’éloigner progressivement de la scène publique.
Cette nouvelle fonction auprès de la présidence actuelle marque un retour symbolique, voire stratégique, d’un homme qui connaît intimement les rouages du pouvoir et les dynamiques sécuritaires du pays.
Un signal politique fort ?
La désignation d’Atundu Liongo comme expert peut également être interprétée comme un signal politique : celui d’une volonté de renforcer l’approche technocratique dans la gestion des questions sécuritaires, en misant sur l'expérience et la connaissance du terrain. Pour certains observateurs, cette décision traduit aussi un effort d’ouverture de la part du président Félix Tshisekedi, prêt à s'entourer de figures issues d'autres époques et courants politiques pour relever les défis actuels.
Un rôle à suivre de près
Reste à voir dans quelle mesure Atundu influencera la stratégie sécuritaire nationale et s’impliquera dans la coordination des opérations sur le terrain. Son intégration au sein de l’équipe du conseiller spécial Eberande Kolongele sera scrutée de près, tant par les analystes que par les acteurs politiques.
Dans un pays confronté à des menaces multiples, ce retour d’un vétéran du renseignement pourrait bien avoir des répercussions sur les équilibres internes du système sécuritaire congolais.
Ali Haddad
