La pression monte. Dans une résolution historique adoptée à West Virginia, le Sénat américain appelle sans équivoque à la cessation immédiate des hostilités dans l'Est de la RDC, au retrait total du M23 ainsi que de l’armée rwandaise, et exige l’ouverture de poursuites judiciaires contre tous les auteurs de crimes de guerre, de génocide et crimes contre l’humanité.
C’est une claque diplomatique retentissante pour Kigali et ses relais, mais aussi un signal fort pour KINSHASA. Le Sénat exprime son soutien total au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI et exige que les responsables des atrocités dans l'Est du Congo soient traduits en justice, sans complaisance, ni calcul politique.
Le document ne se contente pas de dénoncer : il appelle à des sanctions ciblées contre les acteurs militaires et politiques impliqués, y compris ceux en RDC accusés de complicité ou de silence coupable. La sortie du Sénat américain pourrait marquer un tournant dans la guerre de l’Est et sceller le sort politique de certains visages ambigus du paysage congolais, à commencer par Corneille NANGAA, cité de plus en plus comme un pion de la déstabilisation.
L’heure est grave, et la communauté internationale semble enfin prête à sortir de l’ambiguïté.
Rédaction