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Organisée sous l’égide des Nations Unies, cette plateforme constitue un cadre d’échange global rassemblant des représentants d’États, d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, avec pour objectif de faire le point sur la mise en œuvre du Cadre de Sendai 2015-2030. Ce cadre constitue la principale feuille de route mondiale pour la réduction des risques de catastrophes naturelles et anthropiques.
Dans son intervention, le Vice-Premier Ministre a présenté une série d’initiatives concrètes déjà opérationnelles en RDC, démontrant l’engagement du pays à renforcer sa résilience face aux aléas climatiques, sanitaires et sécuritaires. Parmi les mesures phares évoquées figurent :
L’adoption de la Stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes, qui définit une vision claire, des axes prioritaires et un plan d’action coordonné à l’échelle nationale ;
L’élaboration du Plan national de développement sanitaire (PNDS), document de référence intégrant des mécanismes de gestion des urgences sanitaires et de renforcement des capacités locales ;
La mise en place de la Cellule Permanente d’Alerte et d’Urgence (CPAU), destinée à assurer une veille permanente, la détection précoce des risques et la mobilisation rapide des moyens de réponse.
Ces mécanismes visent à anticiper les crises, protéger les populations et assurer une meilleure coordination institutionnelle dans les interventions d’urgence.
«La réduction des risques de catastrophes ne peut être efficace sans une approche intégrée, multisectorielle et inclusive. La RDC reste résolument engagée à traduire en actions concrètes les priorités du Cadre de Sendai», a déclaré Jacquemain SHABANI LUKOO.
La participation de la RDC à cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans une volonté de renforcement de la coopération internationale et de mobilisation des partenariats techniques et financiers en faveur de la résilience des communautés vulnérables.
Face aux défis liés aux changements climatiques, aux épidémies, aux conflits et aux catastrophes naturelles, la RDC affirme ainsi sa détermination à passer d’une logique de réaction à une culture de prévention, en mettant à contribution ses institutions, ses territoires et sa population.
Ali Haddad
