Accord de WASHINGTON piétiné : Le Rwanda défie ouvertement les USA et refuse de quitter la RDC

À peine l’encre de l’accord de WASHINGTON a-t-elle séché que KIGALI crache son venin. Dans une sortie médiatique aussi provocante qu’inquiétante, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, jette un froid glacial sur les espoirs de désescalade en déclarant que le retrait des troupes rwandaises n’est nullement à l’ordre du jour.

Pour lui, les engagements pris ne concernent que les groupes armés non étatiques. 

Traduction brutale : le Rwanda s’arroge le droit de maintenir sa présence militaire en territoire congolais, au nom d’une traque sans fin des FDLR que KIGALI accuse même KINSHASA de soutenir et d’intégrer dans ses rangs.

C’est un véritable pied de nez à la communauté internationale, aux USA et à la RDC, et une insulte diplomatique aux efforts de paix en cours. Pis encore, les propos du ministre dévoilent une stratégie assumée de confrontation directe avec les FARDC, justifiée par une prétendue menace des FDLR pourtant absentes des zones sous contrôle du M23, que tout accuse d’être un proxy rwandais.

Le Rwanda n’a pas seulement rompu la promesse de paix, il vient d’officialiser une logique de guerre. Le monde observe. Washington devra choisir entre la paix qu’il prétend promouvoir et les intérêts troubles d’un partenaire devenu embarrassant.