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Un stade public devenu payant ?
Selon plusieurs acteurs sportifs locaux, l’accès au stade serait conditionné par des frais imposés par la bourgmestre de SHITURU, Mme ANZAKA ALIMA Suurah Asha Laura, en collaboration avec le comité de gestion du site. Même les structures sportives reconnues par l’État doivent payer, soi-disant pour l’entretien du lieu.
Pourtant, selon le service urbain des Sports et Loisirs de LIKASI, les ententes officielles devraient bénéficier d’un accès gratuit lors des compétitions homologuées. Seules les séances d’entraînement ou activités commerciales peuvent justifier une participation financière.
Le volley-ball, un exemple choquant
L’Entente de Volley-Ball de LIKASI (EVOLIK) en a fait les frais. Pour organiser ses matchs dans le cadre du championnat local, le comité a dû verser 100 $ par match. Incapable de soutenir cette charge, EVOLIK a fini par se replier sur un terrain moins adapté : celui de la Maison des Jeunes de la cité GCM Panda. L’édition 2024-2025 s’y déroule dans des conditions précaires.
Un terrain fermé, mais monnayé
Autre paradoxe : le terrain de football de Shituru, fermé au public depuis 2021 sous prétexte de travaux, accueille pourtant régulièrement des matchs privés chaque week-end… contre paiement, selon une source anonyme.
Une commune jadis sportive, aujourd’hui étouffée
Autrefois berceau de talents à Likasi, la commune de Shituru semble désormais abandonnée sur le plan sportif. L’absence d’une politique cohérente de promotion de la jeunesse sportive compromet l’avenir des disciplines locales. Résultat : les jeunes talents se retrouvent sans encadrement, ni espace, ni opportunités.
St Dominique KABAMBA
